Il n’y a pas de corde sur un bateau !

Première mise au point, il n’y a pas de corde sur un bateau (ou presque…). Il y quantité de bouts certes (bout est le nom générique d’un cordage), mais surtout, on trouve des amarres qui servent à amarrer le bateau, des drisses utilisées pour envoyer les voiles (les monter ou les descendre), des écoutes pour les régler vers la droite ou la gauche (pardon, babord ou tribord), un hale-bas pour tendre la bôme vers le bas, il sera contre balancé par la balancine qui, vous l’avez compris, la retiendra vers le haut. Et ce n’est pas tout : bosse, contre-écoute, pointe avant ou arrière, garde-avant ou arrière … Chaque bout à bord a son nom en fonction de son utilité.

Quelle est l’utilité d’un bout ?

Question triviale, certes, mais basique : Qu’est-ce qu’un bout (prononcez ‘bou-te’). Un bout – une corde en langage populaire – sert à raccorder deux éléments sur un bateau. Qu’il s’agisse de raccorder le bateau à la terre pour l’amarrer avec une amarre ou d’attacher un seau, chaque morceau de cordage à bord est un bout, pour peu qu’il serve à quelque chose. Dans l’appellation courante, un bout sera utilisé dés qu’il faudra attacher un objet à bord.

Pourquoi tant de noms différents ?

A l’instar des voiliers traditionnels, il a été nécessaire de savoir avec précision de quel bout il était question lorsqu’à l’époque de la Royale il était nécessaire de manoeuvrer d’immenses voiles. C’est de ce besoin de précision qu’est apparu le nommage aussi précis de chaque cordage, pas uniquement pour paraître cultivé !

Comment utiliser ce bout ? 

Le seul usage d’un bout étant de raccorder deux choses, il faut bien que ce raccordement soit sécurisé. C’est le rôle des nœud. Si des dizaines de noeuds différents existent, dans les faits seule une poignée est absolument nécessaires à connaître, qu’il est important de savoir réaliser les yeux fermés, nous les présentons dans l’article Top 5 des noeuds à connaitre impérativement !

On peut donc dire qu’un bout a forcément un noeud pour servir à quelque chose, au moins à l’une de ses extrémités.

 

Olivier Tourchon